dimanche, avril 27, 2008

holmenkollen





J'ai mal choisi mon jour.
Mais une fois partie, c'était trop tard.
J'avais décidé d'aller voir le tremplin de saut à ski où se passent les championnats du monde chaque année. Seulement, il y avait tellement de brume sur la montagne qu'on y voyait pas à dix mètres. Je trouve que c'est mal récompenser l'effort qu'on produit pour monter à pied au musée et à ce truc qui pique le cul du ciel. dsl, c'était trop tentant.
  

pris og øl



Après cette belle journée, quoi de mieux que terminer par des récompenses? On rentre tous se pomponner un peu (mais pas trop, les norvégiens restent sages) avant de se mêler à la masse des graphistes du pays. Dommage que ça arrive si tard, c'était une bonne occasion pour rencontrer de nouvelles personnes. Et comme d'hab', on est aidés par la boisson. Dans le théâtre, bière et champagne sont compris donc on se gène pas et je ne compte pas le nombre de bouteilles que j'ai pu voir (et tenir dans mes mains).

Pour Bleed, c'était une année de folie avec une bonne dizaine de prix (ici on a argent et or pour chaque prix) et quasiment tous les nominés se sont retrouvés sur scène au moins une fois.


Vers la fin, j'ai pas vraiment compris pourquoi vu que tout était en norvégien, tout le courant a été coupé. Au départ on croyait tous que c'était accidentel, mais ensuite les présentateurs nous ont demandé de sortir les lumières d'urgence sous nos sièges et on a continué avec nos bâtons fluorescents dans les airs. 


On a terminé au Grand Hotel qui se trouve sur Karl Johansgate et où les boissons n'étaient plus comprises, mis à part la flute de champagne à l'entrée. Et retour en taxi bien sûr, puisqu'ici aussi ça s'arrête et il est déconseillé de se balader toute seule dans les rues. Heureusement, samedi il pleuvait. ça me donnait une raison pour juste RIEN FAIRE.

Un petit message à Lucie qui était citée pour une illustration de Pepsi max.
 

visuelt 08 / anyway, you're already f**cked



Jeudi et vendredi à Oslo il y avait les rencontres Visuelt. Bleed avait réservé des places pour vendredi où le thème proposé était "soi en tant qu'entité au sein de l'entreprise." J'ai pu y aller, merci à Dag qui lui ne pouvait pas, en prenant son badge pour la journée. Je me suis juste appelée Dag Solhaug pour la journée.
 
Au programme, on a eu plusieurs projections de courts métrages dont les séries d'Aardman Purple & Brown, un de Supinfocom ainsi que le vainqueur des Oscars en court métrage Pierre et le Loup.

Pour les conférences, pas un moment d'ennui. 
On a commencé avec Fred Deakin et Nat Hunter de Airside que vous connaissez peut-être pour leur travail avec Lemon Jelly. Les dernières vidéos sont vraiment intéressantes car elles reprennent les tensions et rythmiques du son pour les traduire visuellement. Le résultat et assez psychédélique par moment.  


On a suivi avec Erik Kessels de KasselsKrammer. Malheureusement pour les images c'est un peu plus dur à trouver et j'ai pas attrappé le bouquin 2 kilos qu'il a offert à la fin. Mais allez quand même sur leur site. Ne vous laissez pas avoir par la laideur du lieu et rechargez la page sans modération. C'est là le secret.
http://www.kasselskrammer.com/
La partie la plus amusante et improbable reste pour la communication du Hans Brinker Budget Hotel. Et c'est sans compter le fait que l'entreprise se soit installée dans une église. ça donne envie de postuler, mais j'espère qu'en hiver c'est bien chauffé.


L'après-midi c'était Non-Format avec une présentation bien rythmée. Je dois dire que tous les intervenants avaient parfaitement préparé cette journée et on a bien été abreuvés d'images. Celle-ci a commencé avec toute une série pour Wire, images qu'à mon avis vous avez dû déjà voir. Je trouve que beaucoup de leurs projets sont intéressants, même si parfois c'est un peu redondant, comme leur passion pour les typos extrabold. Même lui le disait d'ailleurs.
Un petit coup de coeur pour le poster du magazine Graphik (n°25 sur leur site dans showcase) ainsi que la typo couteau norvégien à fromage (n° 1 et 48 dans l'archive). ça me fait penser que je dois m'en acheter un avant de rentrer.


Et puis on a terminé avec Adam Burke. Héhé, j'attendais cette conférence avec impatience. C'est la première fois que j'ai l'occasion d'écouter quelqu'un de Pixar et je n'ai pas été déçue. 
On s'est concentré sur Ratatouille et on a vu des tas de clips sur l'évolution du film. Chose d'ailleurs qu'il a bien expliqué en partant des esquisses de l'intrigue jusqu'à la sortie en salle. Le conseil à retenir avant de commencé : "You"re already fucked", parce que de toute façon on a jamais suffisamment de temps.
À Pixar ils sont environ 70 animateurs, mais ce que je ne savais pas, c'est que pour terminer le film dans les temps ils ont dû embaucher une trentaine en supplément. Mais ça en vaut la peine et à la fin je suis descendu lui dire parce que bon, c'était l'occasion ou jamais.