mercredi, février 13, 2008

resepsjon




Bien.

On arrive maintenant à la phase qui va vous faire particulièrement rire. Pas par ce que je dis, non. Simplement par les faits, ceux que je subis d'ailleurs. 

J'ai donc réservé 6 nuits au Sentrum Pensjonat, qui, comme son nom l'indique, est une auberge de jeunesse. J'avertis dès l'arrivée -c'est à dire à 14h42- que je ne reste que 2 ou 3 nuits (j'ai beaucoup d'espoir concernant ma colocation). Ok, je prends les clés, je monte les trois étages en colimasson avec tout mon slåsskamp -normalement là il y a un petit o sur le premier a; (update) ah oui comme ca- ce qui est bien agréable. Donc j'arrive devant la porte 409. Je met la clé, qui ne tourne pas. Ok, comment ouvre-t-on les portes en Norvège? Je regarde la clé : 400-9. Ou alors c'est peut-être ça qu'il m'a dit... Chambre 400, lit n°9. J'essaie. ça marche. C'est tout de même révoltant. Payer si cher des nuits dans des dortoirs de 8 lits et se retrouver avec le neuvième. Y'a comme des réminiscences tout d'un coup...

L'avantage, il y a personne. Je vous épargne ma perte dans les rues de la ville à la recherche de l'entreprise. Quand je rentre à 18h environ, il y a : 2 anglais, 1 américain. Hei, Hei, Hi. Je lis. Une heure plus tard arrivent : 3 italiens. Hei, Hei, Hei. 6 donc, c'est pas mal. Et puis moi, ben je suis là, avec mon bouquin et mon manteau, parce que je sais pas comment ils font pour pas sentir le froid qui rentre par la fenêtre ouverte.

19h. Les italiens sont repartis. Les anglais vont se boire une bière et perdre un bras pour la payer (ps il est 22h05 et Anita est toujours pas rentrée. Elle a vraiment beaucoup de boulot). L'américain, ben je sais plus, mais il est pas là. Dès qu'il y a plus personne, je me jette sur la fenêtre, pique un biscuit au chocolat dans un sac ouvert dans le frigo (oh, ça va, on partage la chambre, ce qui a dedans aussi...) et vais me doucher. Je sentais pas trop de me changer en face d'eux dès le premier jour, même si ça a pas vraiment semblé les déranger de la faire, eux. Ils croient que quand on lit un livre on distingue rien de ce qui se passe autour? C'est flou certes, mais... haha! Je m'arrête là.

ps: mon lit est sur la deuxième. L'honneur tout de même. Le n°9 à la taille d'une suite. Et puis ce tableau, du pur Munch.

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